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Une pause pour prendre la mesure des années 2020? Des outils pour assurer votre santé physique, financière, fiscale et testamentaire…

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Une pause pour prendre la mesure des années 2020?…

Une nouvelle décennie est commencée et elle s’annonce riche en évolution technologique, en solutions environnementales et même en changements démographiques. Ces années 20 seront folles, mais pas comme la dernière période du même nom. L’année 2020 débute surtout par une pause rocambolesque à l’échelle planétaire sur la lancée du très virulent Covid-19 sur un fond de ralentissement économique.

Par Me Julie Hélène Tremblay, avocate, M. Fisc., TEP, Directrice générale, Réseau Fisconseils inc.

L’intelligence artificielle et la virtualisation de bien des instruments que nous utilisons viendront modifier de manière certaine la société. Enfin, du côté démographique, la société voit entrer les Millénariaux sur le marché du travail et les Boomers tenir bon à la tête d’entreprises et d’États. Les premiers sont placés devant le défi d’accéder à la propriété et les autres de continuer leur planification financière en vue d’une éventuelle retraite. Les dix prochaines années seront cruciales dans un monde en plein changement et la planification financière est de plus en plus importante tant à l’échelle individuelle que globale.

Afin de vous aider à fixer et réaliser vos aspirations, vos rêves et vos objectifs, voici donc un bref survol des outils pour préserver votre santé physique, financière, fiscale et successorale.

Connaître ses aspirations, ses rêves et ses objectifs

Chaque individu a sa liste d’épice-vie, c’est-à-dire la liste des désirs qu’il veut réaliser tant qu’il en est encore temps. Que votre plus grand rêve soit de fonder votre entreprise, d’en acquérir une, de survoler le Pérou en avion, de vous rendre au camp de base de l’Everest ou de savourer votre rosé sur la terrasse de votre chalet avant d’y faire cuire le doré que vous venez de pêcher dans le lac ou à l’épicerie, il est important de déterminer ce qui doit être inscrit sur cette fameuse liste.

Cela est vrai pour ces désirs, c’est aussi vrai pour toute chose et c’est fondamental afin de fixer et prioriser des objectifs : la meilleure façon de réaliser vos projets est d’en faire une liste, de les prioriser et de déterminer l’horizon temporel pour les atteindre en fonction de vos capacités financières et autres.

Prendre soin de sa santé

Le plus important dans la vie, ce n’est pas l’argent, mais la santé et le bonheur de profiter de ce que la vie vous offre de meilleur. Le meilleur plan financier ne sert à rien si la santé décline ou si le diabète, le cholestérol et l’hypertension sont mal contrôlés. L’exercice physique? C’est important et ça aide, mais pas autant que de limiter les excès et de savoir s’économiser. Tout comme la santé physique, la santé financière est de la même eau : il faut éviter les dépenses excessives et savoir économiser.

En plus de bien prendre soin de soi, il faut tenir compte des risques financiers liés à la santé. Le premier pilier de la sécurité financière, c’est l’assurance-invalidité parce que, sans cela, toute la planification financière peut s’écrouler. Une marge de crédit ou un compte CELI couvrant six mois de dépenses et une assurance-invalidité de haute qualité fait toute la différence.

L’assurance-maladie grave est-elle un luxe? Avec le remboursement de primes en cas d’absence de sinistre à l’échéance, la réponse est non.

Définir ses obligations et ses priorités

Faire son bilan financier permet de savoir où on est rendu en termes de finances. Faire son budget détaillé et le suivre permet de savoir ce qui entre et ce qui sort du patrimoine. L’exercice le plus difficile est de balancer le budget en y incluant un poste « épargne » afin que l’avoir net augmente avec le temps.

Faire un budget n’est pas un exercice agréable, mais il reste pourtant essentiel et pas si compliqué que cela. Un tableur ou chiffrier numérique tel Excel, Google ou Apache Open Office sont des outils tout à fait adéquats qui ne nécessitent pas plus de deux ou trois heures de formation. Des formations se trouvent facilement sur les sites de diffusion de vidéo.

Avoir un plan financier et l’ajuster constamment

Pour arriver quelque part, il faut avoir des objectifs et un plan. Lorsqu’il y a une entrave, il faut ajuster le plan.

C’est vrai pour toute destination et c’est aussi vrai pour la planification financière. Il ne suffit pas d’épargner et d’investir, il faut également avoir une vue d’ensemble.

Le plan d’épargne de base des travailleurs québécois et le revenu minimum à la retraite

Les régimes sociaux pour la retraite comprennent le Régime de rentes du Québec (et du Canada pour certains) et la prestation de la Sécurité de la vieillesse (PSV). Combien cela totalise-t-il pour quelqu’un qui a droit au maximum? La réponse est très variable puisque, depuis le 1er janvier 2019, le Régime de rentes du Québec comprend maintenant un volet supplémentaire. Voici un exemple éloquent de ce que peut représenter la rente totale au titre du régime de base et du régime supplémentaire :

Revenu de travail brut de 63 700$ (en dollars de 2018), retraite à 65 ans
Nom Année de naissance Année de la retraite 65 ans RENTE ANNUELLE % de remplacement du revenu brut annuel de 63 700 $
Régime actuel Régime supplémentaire (note 1) Totale bonifiée (note 2)
 
Charlotte 1954 2019 13 610 $ 0,00 $ 13 610 $ 21 %
Paul 1963 2028 13 610 $ 981 $ 14 591 $ 23 %
Antoine 2000 2065 13 610 $ 7 067 $ 20 677 $ 33 %
 
Note 1 : rente maximale pour un revenu égal ou supérieur au MGA
Note 2 : rente maximale pour revenu un égal ou supérieur à 114 % du MGA et selon le nombre d’années de cotisation
 
Charlotte ne bénéficie pas de la rente bonifiée puisqu’elle n’a pas cotisé au régime supplémentaire.
Paul profite de la bonification du Régime au prorata des cotisations qu’il a versées au Régime supplémentaire de 2019 à 2028.
Antoine profite entièrement de la bonification du Régime puisqu’il a cotisé au Régime supplémentaire pendant au moins 40 ans et que son salaire est égal au nouveau plafond du salaire admissible.
Grâce à la bonification, le taux de remplacement de revenu brut d’Antoine sera de près de 33 %.
De plus, ses prestations reçues passeront de 13 610 $ à 20 677 $, ce qui constitue une augmentation de 7 067 $.
Cela représente une hausse de 52 %.

Source pour le tableau : Retraite Québec.

Pour ce qui est de la pension de sécurité de la vieillesse, sans s’encombrer des nombreuses règles, sachez que le montant maximal mensuel de janvier à mars 2020 est de 613 $, pour un total annuel maximal de 7 362 $. Alors, reprenant l’exemple de Charlotte, ses rentes du Québec maximales sont de 13 610 $, plus sa PSV, lui donnant un total de 20 972 $ pour remplacer en partie son revenu de 63 700 $. En l’absence d’épargnes substantielles, elle a donc très certainement un manque à gagner qu’elle peut combler de diverses manières, à condition de s’y prendre tôt.

L’État est peut-être responsable de la prise en charge financière de ses employés et de ses citoyens, mais une chose est certaine : même si ses employés ont des régimes de pension agréés, ses citoyens, sauf ceux qui ont un employeur généreux ou institutionnel, n’ont pas de régime de retraite administré pour leur assurer un revenu de retraite adéquat. La responsabilité de s’assurer une retraite incombe, dans tous les cas, au citoyen.

Pour obtenir la PSV, il y a seulement des conditions quant à la résidence canadienne, durant une certaine durée. Pour ce qui est des Rentes du Québec, il faut avoir gagné du revenu d’emploi ou d’entreprise et ainsi cumulé un droit à une rente. Autrement, il ne peut y avoir qu’une rente de conjoint survivant.

Qui plus est, en principe, pour lutter contre l’extrême pauvreté, il y a le Supplément de revenu garanti (SRG) qui diminue en fonction du revenu total. À ce niveau, le SRG n’est pas énorme. D’une manière très générale, ce supplément est prévu afin de permettre aux personnes âgées de ne pas recourir à l’aide sociale. Par contre, le SRG ne tient pas en compte la valeur des biens détenus par la personne qui la reçoit et ceci amène des possibilités de planification fiscale intéressantes pour les contribuables qu’ils soient fortunés ou non.

Mettre en place un plan systématique d’épargne, quel qu’il soit

L’épargne existe de plusieurs manières : les vraies économies réalisées sur les dépenses, en ne payant jamais plus que le juste prix des biens et services et les montants libérés du budget à des fins d’épargne.

Économiser au moins 10 % de son revenu

L’épargne, c’est d’abord et avant tout une question de moyens et ensuite de discipline. En l’absence de tout revenu, l’épargne signifie mettre de côté ce qui est reçu sans contrepartie, c’est-à-dire les dons. Par contre, tout revenu, qu’il s’agisse d’un salaire, d’un dividende ou d’un revenu net d’entreprise mérite d’être considéré en partie comme un revenu pour la retraite et en partie comme un revenu pour assumer le coût de vie pour la période à laquelle il se rapporte. S’il peut être plus facile d’économiser 10 % d’un revenu de 100 000 $ que 10 % d’un revenu sur le salaire minimum, il ne faut pas négliger de porter attention à cela et de tenir compte des régimes sociaux publics et des régimes de retraite afin d’estimer son revenu à la retraite. Un taux d’épargne de 10%, c’est bien peu. Les cotisations REER sont autorisées au taux de 18% des revenus admissibles, à concurrence du maximum annuel.

La mise de côté d’une partie des gains peut se faire par divers moyens et pas seulement par le virement de fonds dans un compte d’épargne. Le remboursement du capital de l’hypothèque, accéléré ou non, est un excellent moyen d’économiser. Le paiement d’une mise de fonds dans un immeuble résidentiel locatif l’est tout autant.

Optimiser ses dépenses et ses frais

Qu’il s’agisse du loyer, de l’épicerie, des frais de voyage, il est important de prendre le temps de bien choisir comment dépenser parmi les multiples options devant soi. Il en est de même des placements, dont les frais de gestion sur ses placements peuvent être très variables pour un même type de placement. Il est également très important de négocier ses taux hypothécaires, d’optimiser la fréquence des versements hypothécaires, de s’assurer de prendre des assurances, non seulement les moins chères, mais dont le service après sinistre est optimal et tutti quanti.

Choisir les bons placements

Après tous les efforts pour économiser, optimiser ses dépenses et ses frais, il reste important de bien choisir ses placements.

Utiliser un capital pour démarrer une entreprise est une bonne option pour atteindre des objectifs, à condition qu’il ne s’agisse pas d’une mésaventure. Pour s’assurer d’une expérience positive, il y a tout d’abord la première règle : démarrer une entreprise dans ce qu’on connait. Des expériences positives d’une notaire qui se lance en restauration, c’est possible. Mais il existe surtout des expériences positives de notaires qui se lancent en notariat. Il peut être tentant de trouver une franchise pour se lancer en affaires, mais là encore, il faut connaître le domaine. Une franchise de cupcakes, c’est bien appétissant, mais avez-vous vraiment envie de tenir le comptoir, se superviser des employés rémunérés au salaire minimum et d’envoyer une bonne partie de vos revenus au franchiseur? Une franchise peut être une bonne option, mais il faut bien soupeser les implications.

Avoir un bon planificateur financier est très important et ce qu’il faut savoir, c’est que pour en avoir un qui s’occupe bien de nos affaires, il faut soit démontrer un bon potentiel d’épargne et avoir déjà un petit magot de côté, ou avoir un magot un peu plus gros.

Investir en immobilier est également une option. Il faut toutefois trouver les bons immeubles et trouver le temps de bien s’en occuper.

Augmenter ses revenus

Savoir suivre l’évolution de la technologie, acquérir de nouvelles compétences par des formations ciblées ou des programmes courts ou bien opter pour l’autoformation sur diverses plateformes Web (Skillcrush, Coursera et Code Academy en sont des bons exemples et s’il vous faut apprendre l’anglais avant, faites-le), se joindre à des associations dans votre domaine, sortir réseauter… Les possibilités d’augmenter ses propres compétences et le déploiement de son réseau sont aujourd’hui illimitées et permettent à chacun d’augmenter sa valeur sur le marché du travail.

Il reste important, pour l’employé et l’entrepreneur, de s’assurer de recevoir au moins une juste rémunération pour son travail et ses efforts.

Pour l’employé, les augmentations de salaire viennent parfois avec le risque de changer d’emploi, mais il demeure juste et raisonnable de rester informé de sa valeur sur le marché et de s’assurer que le salaire convient encore au fil du temps. Fini le syndrome de l’imposteur. Vous avez une valeur sur le marché : testez-la, réclamez-la. Il est également important de s’assurer de bien connaître le programme d’avantages sociaux de son employeur afin de réduire ses frais de santé et de faciliter son épargne.

Lorsqu’une augmentation de salaire importante est obtenue, il est opportun de voir à rattraper ses cotisations REER inutilisées en faisant, disons, disparaître l’augmentation par des prélèvements de l’employeur ou des cotisations systématiques à un REER. Il y a moyen de voir les retenues à la source ajustées en demandant aux autorités fiscales de tenir compte de cette épargne REER systématique au moyen des formulaires prescrits (T1213 et TP-1016).

Enfin, pour les entrepreneurs, bien que les possibilités de fractionnement de revenus ne soient plus ce qu’elles étaient avant 2019, il demeure important de s’assurer que l’entreprise peut permettre d’utiliser la déduction pour gain en capital sur les actions admissibles de petites entreprises (AAPE), quitte à mettre en place une fiducie familiale lorsque le contexte s’y prête et à optimiser ses affaires à l’aide d’une société de gestion.

Préserver sa cote de crédit

Une bonne cote de crédit est un actif précieux. Elle permet d’obtenir du financement à un taux raisonnable. Le crédit permet, d’autre part, de réaliser des objectifs d’investissement immobilier et autres.

Il est donc important de payer tous les comptes à temps et en entier, de ne jamais faire de remise de clés pour un bien financé, d’éviter d’avoir à faire une proposition concordataire. En d’autres termes, d’avoir une seule parole et de la respecter.

Ne cautionnez jamais un proche ou un ami, quel qu’il soit, sans vous assurer que vous aurez le contrôle sur le bien financé. Il est préférable d’acheter conjointement à des fins de garantie plutôt que de cautionner. Le contrôle du bien doit être suffisamment documenté afin de vous permettre de réduire les pertes et de préserver l’intégrité de votre dossier de crédit. Il est également important de prévoir, dans une convention distincte avec la personne cautionnée, divers éléments comme la propriété du bien et de prévoir une indemnisation par la personne cautionnée en cas d’exercice d’un recours par un créancier.

Si votre dossier de crédit est mauvais, il y a moyen de l’améliorer. S’il est détruit, il existe également des stratégies pour faire « corriger » certaines notes qui y sont colligées. Enfin, si rien ne peut être corrigé, le temps peut permettre d’arranger les choses.

Être en règle avec vos obligations fiscales et réclamer ce qui vous est dû

La conformité fiscale est essentielle. Certains contribuables parviennent à se mettre les pieds dans les plats en négligeant de produire leurs déclarations de revenus, de remettre les taxes de vente qu’ils ont perçues et les retenues sur les salaires qu’ils auraient dû percevoir. D’autres personnes oublient tout simplement que la fiscalité est très complexe et, en voulant faire l’économie d’un professionnel de l’impôt, se passent de montants substantiels qu’ils pourraient réclamer.

Certains rêvent de bénéficier des taux d’imposition de certaines juridictions où la température est également plus clémente. C’est un beau rêve que peu de gens peuvent réellement s’offrir. La première raison est qu’ils ne sont pas en mesure d’exercer leurs activités lucratives à distance et doivent donc maintenir trop de liens avec le Canada pour qu’il s’agisse d’une stratégie « efficace ». La deuxième est que le coût de la vie en ces endroits est à ce point exorbitant que, encore là, l’économie ne vaut pas la chandelle. Il reste mieux, dans la plupart des cas, de profiter des avantages fiscaux offerts au Canada (exonération du gain sur une résidence principale, inclusion de seulement 50 % des gains, etc.).

Profiter des outils fiscaux à votre disposition

Il existe plusieurs incitatifs fiscaux rattachés aux placements : les régimes différés, subventionnés et sans impôt sur le rendement (REER, CELI, REEE, REEI), les crédits pour les placements très risqués (fonds de travailleurs et régionaux, mais seulement dans les cinq ans précédant leur retrait probable). Ils sont à soupeser avec soin et ces cotisations sont à préserver également.

Il est important que vos déclarations de revenus soient produites de façon optimale afin de bénéficier de tous les allègements fiscaux (déductions et crédits) et prestations fiscales (enfants, TPS, Solidarité, etc.).

Vous devez aussi vous assurer du paiement en temps de vos soldes à payer, au besoin à l’aide d’acomptes provisionnels ou d’ajustement des déductions à la source de vos revenus.

S’assurer de la déductibilité des intérêts que vous payez

Les intérêts qui sont payés par les individus sont soit reliés à une dette qui a servi à l’acquisition d’un bien à usage personnel (par exemple : une voiture ou une résidence), à une dépense de nature personnelle, à une dette qui a servi à l’acquisition d’un bien utilisé à des fins de gagner un revenu ou à une dépense effectuée en vue de gagner un revenu. La déduction des intérêts et des dépenses est liée à la nature de l’emprunt ou de la dépense (fins personnelles ou d’affaires).

Pour toutes les dépenses non déductibles, il n’est pas approprié de recourir à la dette puisque les intérêts ne sont alors pas davantage déductibles. À quoi sert d’épargner, par ailleurs, si les dépenses sont effectuées sur des emprunts personnels?

Pour cette raison, il peut être intéressant de s’assurer que les dettes dont les intérêts ne sont pas déductibles sont payées plus rapidement et que celles dont les intérêts sont déductibles sont maintenues en place soit au moyen d’une marge de crédit ou autrement. Une technique de remboursement des dettes personnelles simultanément à la création de dettes d’affaires permet potentiellement d’économiser annuellement l’impôt sur environ 3 000$ par tranche de 100 000$.

Réclamer les dépenses, les avantages du fractionnement de revenu de retraite et les crédits d’impôt qui vous sont dus

Les dépenses d’emploi ou d’entreprise déductibles que vous pouvez réclamer doivent être réclamées. Ne les négligez pas.

Par ailleurs, les mesures de fractionnement du revenu de retraite sont presque impossibles à calculer de manière manuelle, même avec une excellente calculatrice. Il est donc très important d’utiliser un logiciel d’impôt dans ces situations et de s’attarder aux outils d’optimisation de cette déduction.

Enfin, l’impôt fédéral et l’impôt du Québec permettent de réclamer un nombre important de crédits d’impôt parfois remboursables. Il est facile d’entrer les données pour déclarer les feuillets reçus de l’employeur et, par la poste, il en est autrement de préparer une déclaration de revenus qui ne laisse pas des montants indûment dans l’assiette fiscale gouvernementale.

Mettre votre plan testamentaire à jour

Toute personne peut certainement se passer d’un testament, mais pas d’un mandat de protection. En effet, contrairement au testament, le mandat de protection en cas d’inaptitude permet de ne pas se retrouver sous la tutelle du curateur public ou de la personne désignée par un conseil de famille. Toute personne devrait avoir un mandat de protection afin de s’assurer que quelqu’un de confiance veille sur elle et sur ses biens.

Quant à savoir s’il est possible de se passer d’un testament, cela dépend des enjeux. Une personne mariée, sans enfant et qui a un contrat de mariage prévoyant que tous ses biens reviennent à son époux peut sembler être un candidat intéressant à ne pas réviser son testament. Toutefois, dès que les biens ont une certaine importance, il faut savoir que l’époux peut ensuite en faire bénéficier la personne de son choix de son vivant et à son décès…

Il est donc important d’évaluer tous les scénarios possibles et de prévoir des solutions adaptées. Toutefois, pour que ces « solutions adaptées » soient exécutoires pour les héritiers, elles doivent revêtir la forme d’un testament. Il est donc important d’avoir un testament et de s’assurer périodiquement qu’il convient encore dans un horizon de quelques années. Encore faut-il éviter la procrastination et le signer. Pourquoi pas avant votre prochain départ en voyage?

Conclusion

Que vous ayez besoin de conseils financiers, fiscaux, juridiques ou d’une analyse complète de votre situation financière, le Réseau Fisconseils inc. est en mesure de vous aider directement et, au besoin, de vous orienter vers les bons professionnels de son réseau.

[*] Me Julie Hélène Tremblay du Réseau Fisconseils est membre de The Society of Trust and Estate Practitioners (STEP), qui est l’organisation internationale regroupant les professionnels des fiducies et successions. À ce titre, elle est autorisée à porter le titre de TEP (Trust and Estate Practitionner) et reconnue pour ses compétences dans ce domaine. Le Réseau Fisconseils inc. est une étude juridique offrant une vaste gamme de services fiscaux et juridiques.


L’information transmise dans ce texte ne constitue pas un avis juridique. Le présent texte est à titre informatif seulement. Notez qu’il s’agit de règles fiscales complexes et qu’il est nécessaire qu’un expert révise chaque situation. Bien que ce texte soit préparé avec soin, aucun des professionnels impliqués dans la rédaction de cet article n’accepte quelque responsabilité que ce soit découlant de cet article.

Photo par Hannah Jacobson sur Unsplash.